JEAN-LOUIS BLANCHARD LAURÉAT DU PRIX SAINT-PACÔME POUR SON ROMAN LA FEMME PAPILLON
C’est pour son roman La femme papillon, publié chez Fides, que l’auteur Jean-Louis Blanchard remporte le prix Saint-Pacôme attribué au meilleur roman policier de la dernière année. La soirée de gala s’est tenue le samedi 5 octobre devant plus d’une centaine de convives au Club de golf de Saint-Pacôme.
Le lauréat a reçu la bourse de 3 000 $ associée à ce prix et remise grâce à la collaboration de la Caisse Desjardins de l’Anse de La Pocatière, de la municipalité de Saint-Pacôme et de la MRC de Kamouraska.
Le roman de Jean-Louis Blanchard a été choisi le meilleur polar parmi les 33 titres proposés cette année par les maisons d’édition. Outre monsieur Blanchard, nous retrouvions comme finalistes monsieur Guillaume Morrissette pour son roman Le poids des années, publié chez Saint-Jean Éditeur, et monsieur Jacques Savoie pour son roman Le honte de Frank White publié chez Libre Expression. Fait à signaler pour cette vingt-deuxième édition du prix Saint-Pacôme, Guillaume Morrissette a déjà été finaliste en 2018 pour son roman Deux coups de pieds de trop, alors que Jacques Savoie a été lauréat en 2010 pour le polar Cinq secondes.
Le choix des membres du jury
« Qu’on se le dise, le roman policier se porte magnifiquement bien au Québec. Que des auteurs construisent une œuvre mettant en vedette des personnages récurrents que le lecteur ravi voit évoluer au fil des romans, ou que l’on assiste à la naissance d’une plume singulière et forte qui se lance dans l’écriture d’un premier polar, la production est diverse, riche, et foisonnante » de mentionner la présidente du jury, madame Geneviève Lefebvre.
« Nous soulignons également avec bonheur que dans les romans de cette année, les lieux du crime s’étendent sur tout le territoire du Québec, et au-delà des frontières; du Maine à Québec, de la forêt boréale à Paris, en passant par Trois-Rivières et l’Acadie. Le polar francophone du nord de l’Amérique déploie ses ailes sur de vastes horizons, pour le plus grand plaisir des lecteurs », de préciser madame Lefebvre.
Prix Saint-Pacôme : La femme papillon, Jean-Louis Blanchard
« Cette quatrième enquête d’un duo improbable formé par l’inspecteur Bonneau et son assistant Lamouche commence sur les chapeaux de roue alors que Bonneau est enlevé dans le parking de l’aéroport Charles-De Gaulle, à Paris. Jouant sur les affrontements inévitables entre la culture des policiers français et celle toute nord-américaine de l’astucieux Lamouche, Blanchard sème des obstacles sur le chemin de son détective, le forçant à mener sa propre enquête et le plongeant dans une série de péripéties rocambolesques pour retrouver son « patron ». Trouvant sur son chemin des alliés inattendus, Lamouche mène l’enquête pour retrouver Bonneau, basculant dans un véritable nid de vipères dont les racines vont jusqu’au parlement européen. Dans un récit tissé serré, J.L. Blanchard rend hommage à la grande tradition des duos comiques composés de personnalités radicalement opposées, tout en menant une enquête palpitante dans un univers jusqu’ici peu exploré du polar québécois. », de conclure la présidente du jury qui est écrivaine, scénariste et enquêtrice. Les autres membres du jury étaient Michel Bélair, journaliste culturel à la retraite et chroniqueur polar au journal Le Devoir, ainsi que Pierre Huet auteur de nombreux textes pour Beau Dommage, Offenbach et Paul Piché. Il a également été rédacteur en chef du magazine humoristique CROC.
Prix Jacques-Mayer du premier polar : Welsford, Claude Guilmain
Quant au récipiendaire du prix Jacques-Mayer, Geneviève Lefebvre mentionne : « Ce premier roman de Claude Guilmain est un souffle d’air frais dans l’univers du polar. Une plongée dans le passé, sur le territoire d’anciennes terres agricoles du nord de Toronto transformées en zones résidentielles camouflant le sordide sous l’eau chlorée des piscines. La description d’une époque révolue relève d’une fine analyse sociologique sans pour autant tomber ni dans la nostalgie ni dans l’iconographie, laissant tout l’espace à des personnages complexes, animé d’une sagacité peu commune, et porteurs d’émotion. L’écriture, simple et vivante, se met au service d’un récit sans temps morts, qui se faufile entre communautés et cultures du grand Toronto, et où on assiste, fascinés, à la révolution industrielle de cette grande ville ontarienne. »
Prix de la rivière Ouelle
Le prix de la rivière Ouelle, récompensant des nouvelles policières d’auteurs n’ayant jamais été publiés, a également été remis lors de cette soirée à Madame Chantal Lecours pour un texte intitulé La décollation.
L’an dernier, le prix Saint-Pacôme a été décerné à l’auteur manitobain Ronald Lavallée pour son roman Tous des loups publié chez Fides.
La Société du roman policier a eu le grand plaisir d’accueillir la journaliste judiciaire Isabelle Richer à titre d’invitée d’honneur pour cette soirée de Gala 2024.
Cette 22e remise de prix a été rendue possible grâce à la participation financière des commanditaires suivants : la Caisse Desjardins de l’Anse de La Pocatière, la municipalité de Saint-Pacôme, la MRC de Kamouraska, La Mosaïque-Bibliothèque de La Pocatière, Biblio Saint-Pascal, la Librairie L’Option, le Club de Golf St-Pacôme, Publicité P.A. Michaud, le député de Côte-du-Sud Mathieu Rivest, le Groupe funéraire Caron, Garage Richard & Guy Chamberland, Construction Pierre Bonenfant inc., Century 21 France Roy, Royal Lepage Kamouraska-L’Islet, l’Auberge Comme au Premier Jour, GLS Productions, le Marché AMI Gilbert-Royer et Café Bonté divine.
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